Elle est profondément marquée par son enfance péruvienne, où elle a fait l’expérience de la rencontre entre deux cultures, amérindienne et occidentale, qui ont chacune façonné les paysages réels et imaginaires que son travail n’a cessé d’explorer. Les sculptures de l’artiste sont le produit d’un dialogue entre l’artiste et la pierre afin que l’ANIMU (autrement dit l’essence vivante) que cette dernière renferme puisse être libéré et donné à voir.
Les sculptures, de facture symbolique, témoignent “d’une structure plastique bien charpentée comme si elles avaient surgi du bloc de pierre d’un seul coup” (Michèle Fagart).
“Dans son travail de taille directe, Giannina Lanata médite et imagine différents types de pierres, parmi lesquels la pierre de Huamanga qui évoque son pays natal. Ainsi apparaît une sorte de mythologie, à la fois naturelle et personnelle, où la main et l’esprit sont à l’unisson pour donner corps à des formes symboliques. Dialectique du brut et du poli, c’est à mes yeux la vie secrète et sensible des formes vivantes, des formes vécues”
(Jean-Clarence Lambert).